Sud-Kivu: l’ONG BEST accompagne les victimes de l’exploitation minière illicite à Mwenga dans la mise en place d’une association destinée à défendre leurs droits

Le bureau d’étude Technique et Scientifique (BEST) vient soutenir techniquement la création de l’association des victimes de l’exploitation minière de Mwenga (ADVM) en proie aux affres des activités illicites des groupes chinois à Kitutu, chefferie de Wamuzimu en territoire de Mwenga dans la province du Sud-Kivu.

Selon Madame Marline Babwine, Chargée des programmes au BEST, l’objectif est de répondre à la demande de la population victime qui souhaite obtenir non seulement l’arrêt de ces activités qui détruisent leurs moyens de subsistance et hypothèquent la cohésion sociale, mais aussi obtenir des réparations pour les préjudices causés en indemnisant les victimes de ces activités illégales conduites par des sujets chinois.

 

« C’est pourquoi nous demandons à la population de faire confiance à l’ADVM pour les actions qui vont suivre cette étape de la mise en place de leur association. Après cette première étape, BEST asbl va apporter son appui aux victimes, notamment pour l’évaluation des préjudices causés par ces activités minières illicites, mais aussi en fournissant toutes les informations aux experts qui seront recrutés pour cette fin, y compris au collectif d’avocats qui accompagnent cette communauté de Mwenga-Shabunda,  » fait-elle savoir
À l’issue de leur élection, les animateurs de cette nouvelle structure affirment être déterminés à accompagner l’initiative tout en demandant l’appui du Gouvernement
« Je suis content de voir la tenue de cette activité parce que ça faisait longtemps qu’on l’attendait, je tiens à demander à toutes les victimes de nous soutenir parce que les parties prenantes ne sont qu’un échantillon, ce que nous envisageons tous, c’est avoir une justice et nous allons continuer dans l’identification et la mobilisation des victimes. Nous demandons à l’Etat congolais de reconnaître qu’il existe déjà une structure pour plaider en faveur des victimes qui ont perdu leurs droits, à l’issue d’une descente sur terrain qui sera menée par un expert, un rapport d’évaluation sera produit pour permettre au collectif d’avocat d’introduire les actions en justice. » explique Myaka Félicien, élu président du conseil d’administration de cette structure
Il sied de noter que la création de cette structure s’inscrit dans le cadre du projet « Madini Kwa umoja na Amani », mis en œuvre par BEST asbl en partenariat avec Eirene-Grands lacs grâce à un financement de la BMZ (Ministère allemand de la Coopération et du Développement.

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